La littérature fait à celui qui en ouvre la porte, et n’eût-il que huit ans, le cadeau inouï de la mobilité, de l’ubiquité, la chance d’entrer en commerce familier avec des êtres qu’il ne rencontrera pas, des villes qu’il ne visitera pas.
Un trésor, en effet, et fabuleux: l’éveil à des perceptions nouvelles, l’ouverture à l’infinité des possibles.
page 158 de L’ Autre Georges (à la rencontre de george Eliot)
par Mona Ozouf. Gallimard